LE CULTE hommage rendue à Dieu
Le terme grec le plus souvent traduit par « culte » dans le Nouveau Testament (proskuneo) signifie « tomber devant » ou « sʼincliner devant ». Lʼadoration est une attitude dʼesprit. Puisqueʼil sʼagit dʼune action interne, individuelle, les chrétiens rendent sans cesse un culte à Dieu, sept jours sur sept. Même lorsquʼils se réunissent formellement pour adorer Dieu, lʼaccent doit rester sur lʼadoration individuelle. Même dans une assemblée, chaque participant doit être conscient quʼil ou elle adore Dieu personnellement.
Si nous avons peu de précision sur l’organisation de l’Eglise primitive, nous en avons encore moins sur le déroulement du culte .
Les chrétiens de la première communauté à Jérusalem étaient assidus au temple et rompaient le pain dans. Les maisons ( Actes.2.46) Ils avaient aussi un lieu de rassemblement .Etais-ce la chambre haute où les apôtres s’étaient réunis avant la pentecôte? (Actes. 4.31; 1.13) Nous l’ignorons .
Occasionnellement , une réunion de prière pouvait avoir lieu dans la maison de Marie, mère de Jean-Marc , et une autre rencontre chez Jacques le frère de Jésus (Acte.12.12; 21.18)
A Corinthe l’Eglise se réunissait dans la demeure de Tyrans ( Actes 18.7; 20.8; 19.9)
Dans cette même ville .Aquilas et pricille ont accueilli leurs frères chez eux ( 1 Cor.16.19); ils en ont fait autant à Rome lorsqu’ils ont pu y retourner ( Rom.16.5). Ailleurs encore il y avait de ces église de maison lesquelles peut-être ne groupaient pas tous les chrétiens d’une localité ( Col. 4.15)
Vivre le culte est essentiellement vivre la dimension de la fête , partager la joie de la foi avec des soeurs et des frères qui se reconnaissent comme compagnons d’une même aventure, animés d’une même espérance .
L’accent doit être mis sur le Seigneur, sur son amour, son pardon, sa grâce .Les gens arrivent après une semaine chargée, ils sont peut-être énervés parce que leurs enfants ont voulue faire la grasse matinée et il fallait se dépêcher pour arriver à l’heure.
Nous voulons donc qu’ils soient apaisés , qu’ils soient conscient du fait que le Seigneur les accepte tels qu’ils sont : Nous les invitons à un acte de volonté : louer Dieu .Voilà pourquoi le chant est très important : il appelle chrétien à ouvrir la bouche, à participer au culte .
Ni Jésus ni ses apôtres n’ont fixés à l ‘égard du culte, du moins d’une manière invariable et étendue .Un seul point a été déterminé, le point central et culminant de l’adoration : « Il faut que ceux qui adorent Dieu, l’adorent en esprit et en vérité, et c’est de ce principe que doit dériver le culte chrétien.
Tout culte qui se dit chrétien, et qui n’est pas conforme à ce principe, manque de sa vraie base , et n’est qu’une excroissance sur le tronc évangélique.
Le culte est un hommage rendu (surtout en commun) à Dieu en vertu de ce qu'Il est et de ce qu'Il a fait. On célèbre Dieu (Père et Fils), en s'adressant à Lui, pour ce qu'Il est (Sa nature (lumière et amour), Père, Seigneur, Sauveur, Berger, et autres types de relations, etc.) et ce qu'Il a fait (attributs de Dieu, Ses pensées, Ses voies, Ses actes de puissance ou de grâce, etc.). La louange concerne plutôt ce que Dieu a fait ; l'adoration est plutôt en rapport avec ce que Dieu est. Les actions de grâces concernent ce que Dieu a donné ; elles correspondent plutôt à des remerciements. L'offrande matérielle, ou collecte est rattachée au culte en Héb. 13:16. L'adoration ne s'adresse qu'à Dieu. Rendre hommage est le plus souvent utilisé en rapport avec Dieu, mais aussi quelquefois envers des hommes.
Souvenons-nous que tout notre culte appartient à Dieu, qu’il est l’expression de l’excellence de Christ en nous, et “ainsi ”notre joie, comme par un seul et même Esprit, avec Dieu : lui dans le Père, nous en lui, et lui en nous, telle est la chaîne merveilleuse qui nous unit en grâce aussi bien qu’en gloire. Notre culte est l’expression de ce qui remplit et réjouit nos coeurs par Christ, comme lui-même, en prenant place au milieu de nous, dit : « J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges » (Ps. 22:22 ; Hébr. 2:12). Certainement il est dans la joie, lui qui sait que la rédemption est accomplie. Puisions-nous être d’accord avec lui ! Il saura guider et conduire nos louanges d’une manière agréable au Père dont l’oreille sera attentive lorsqu’il entendra cette voix nous diriger. Quelle parfaite et profonde expérience de ce qui est agréable devant Dieu doit avoir Celui qui, dans l’oeuvre de la rédemption, a présenté toutes choses selon la pensée de Dieu ! Sa pensée à lui est l’expression de tout ce qui est agréable au Père ; or il nous dirige et nous enseigne lui-même dans cette voie où, quoique faibles et imparfaits, nous sommes acceptés comme Lui. « Nous avons la pensée (la faculté intelligente, avec les pensées) de Christ ».
culte chrétien est différent du culte judaïque ou du culte des patriarches, car l'honneur et l'adoration rendus à Dieu dépendent nécessairement de la révélation qu'Il a fait de Lui-même. Le changement de l'un à l'autre est bien souligné par Jean 4 qui met de coté Jérusalem comme centre du culte et qui institue l'adoration en esprit et en vérité.
Le culte ne peut être rendu que par ceux qui sont vraiment des enfants de Dieu ; les personnes qui le rendent doivent être unies par le même Esprit.
L’adoration et le culte prennent tout leur sens dans le rassemblement de la communauté de foi. Elle qualifie ces rassemblements de « rencontres sacrées et précieuses et de ce fait, met continuellement l’accent sur la déférence et l’ordre : « Il devrait y avoir des règles concernant le temps, le lieu et l’ordre du culte. Rien de ce qui est sacré, rien de ce qui appartient au service de Dieu, ne doit être traité avec négligence ou indifférence. » Selon elle, le culte doit être empreint de dignité, de sérénité, et éviter tout formalisme, tout fanatisme. Elle apprécie la déférence et déconseille le bruit, les cris, l’excitation et les expressions fanatiques. « L’œuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » et il devrait en être de même pour le culte que nous lui rendons.
C’est à propos de ce moment-là, quand les saints viennent adorer leur créateur qu’Ellen White proclame le véritable esprit du culte. « Le mal que peut faire un culte qui n’est qu’une forme ne peut être trop fortement dépeint. Mais aucune parole ne soulignera assez quelles grandes bénédictions entraîne un culte authentique rendu à Dieu. »Les réunions de culte doivent donc être pleines de spiritualité, attrayantes et fraternelles : « Nos réunions devraient être rendues intéressantes au plus haut point. L’atmosphère même du ciel devrait y régner. » La participation est importante : « Que la prédication du sabbat soit généralement courte. Donnons à ceux qui aiment Dieu l’occasion de l’exprimer. »
L’adoration et le culte prennent tout leur sens dans le rassemblement de la communauté de foi. Elle qualifie ces rassemblements de « rencontres sacrées et précieuses et de ce fait, met continuellement l’accent sur la déférence et l’ordre : « Il devrait y avoir des règles concernant le temps, le lieu et l’ordre du culte. Rien de ce qui est sacré, rien de ce qui appartient au service de Dieu, ne doit être traité avec négligence ou indifférence. » Selon elle, le culte doit être empreint de dignité, de sérénité, et éviter tout formalisme, tout fanatisme. Elle apprécie la déférence et déconseille le bruit, les cris, l’excitation et les expressions fanatiques. « L’œuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » et il devrait en être de même pour le culte que nous lui rendons.
C’est à propos de ce moment-là, quand les saints viennent adorer leur créateur qu’Ellen White proclame le véritable esprit du culte. « Le mal que peut faire un culte qui n’est qu’une forme ne peut être trop fortement dépeint. Mais aucune parole ne soulignera assez quelles grandes bénédictions entraîne un culte authentique rendu à Dieu. »Les réunions de culte doivent donc être pleines de spiritualité, attrayantes et fraternelles : « Nos réunions devraient être rendues intéressantes au plus haut point. L’atmosphère même du ciel devrait y régner. » La participation est importante : « Que la prédication du sabbat soit généralement courte. Donnons à ceux qui aiment Dieu l’occasion de l’exprimer. »
L’adoration et le culte prennent tout leur sens dans le rassemblement de la communauté de foi. Elle qualifie ces rassemblements de « rencontres sacrées et précieuses et de ce fait, met continuellement l’accent sur la déférence et l’ordre : « Il devrait y avoir des règles concernant le temps, le lieu et l’ordre du culte. Rien de ce qui est sacré, rien de ce qui appartient au service de Dieu, ne doit être traité avec négligence ou indifférence. » Selon elle, le culte doit être empreint de dignité, de sérénité, et éviter tout formalisme, tout fanatisme. Elle apprécie la déférence et déconseille le bruit, les cris, l’excitation et les expressions fanatiques. « L’œuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » et il devrait en être de même pour le culte que nous lui rendons.
C’est à propos de ce moment-là, quand les saints viennent adorer leur créateur qu’Ellen White proclame le véritable esprit du culte. « Le mal que peut faire un culte qui n’est qu’une forme ne peut être trop fortement dépeint. Mais aucune parole ne soulignera assez quelles grandes bénédictions entraîne un culte authentique rendu à Dieu. »Les réunions de culte doivent donc être pleines de spiritualité, attrayantes et fraternelles : « Nos réunions devraient être rendues intéressantes au plus haut point. L’atmosphère même du ciel devrait y régner. » La participation est importante : « Que la prédication du sabbat soit généralement courte. Donnons à ceux qui aiment Dieu l’occasion de l’exprimer. »
C'est quoi, un culte ?
Je vous encourage donc, frères et soeurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable.
Romains 12.1
Rendre un culte à Dieu, c'est répondre à Celui qui nous fait grâce. De multiples manières, c'est sans cesse lui re-consacrer notre vie, l'écouter, lui parler et apprendre à toujours mieux le connaître et à lui obéir.
La pratique des premiers chrétiens
Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l'édification.
1 Corinthiens 14.26
Les premiers chrétiens se rassemblaient pour célébrer Dieu, recevoir l'enseignement des apôtres, prier et participer au repas du Seigneur. Ils le faisaient d'abord dans les maisons privées (1 Corinthiens 16.19) puis dans de plus grands édifices comme des bâtiments publics, et, lorsque le christianisme fut institué comme religion officielle, dans des églises construites tout exprès.
De tout temps, le culte a été un des piliers fondamentaux de l'Eglise. Célébrer Dieu et grandir ensemble fait partie de la vie du Corps de Christ.
Quel jour ?
Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s'entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu'à minuit.
Actes 20.7
Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas mon arrivée pour recueillir les dons.
1 Corinthiens 16.2
Les chrétiens se réunissaient le premier jour de la semaine pour fêter la résurrection du Christ. Ils lui donnèrent bientôt le nom de jour du Seigneur (dies dominica ou dies dominicus), inspiré d'Apocalypse 1.10, qui, en français, a donné le mot dimanche.
Certaines sources indiquent que des chrétiens fêtaient le repas du Seigneur le samedi soir. Cette célébration fut repoussée au dimanche lorsque, sous l'empereur Trajan, les réunions du soir furent interdites.
Dès 321, le jour de congé du dimanche imposé par l'empereur Constantin facilita la participation au culte.
Aujourd'hui, certaines Eglises sont très à cheval sur le jour à réserver au culte ou à la messe. D'autres privilégient l'événement plutôt que le moment. Certaines célébrations ont alors lieu le samedi soir ou, ici ou là, un soir de semaine pour rester en lien avec une partie de la population qui préfère garder le dimanche pour toutes sortes d'autres activités.
Le culte personnel est important. Est-ce juste de le célébrer ensemble ?
Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l'amour et à de belles oeuvres. N'abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l'habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour ( Hébreux. 10.24-25)
Le culte qui dans son expression la plus simple est l'adoration que l'homme rend à la Divinité, prend une acception plus large et plus étendue à mesure que l'homme s'élève lui-même davantage; et depuis la religion naturelle jusqu'à la religion chrétienne, en passant par le monothéisme juif, on peut voir se développer l'idée du culte au point que ce mot finit par désigner presque tous les rapports de l'homme avec Dieu, son adoration, ses prières, la constitution extérieure de son Église, et jusqu'à la foi qu'il professe, jusqu'à la manière dont il conçoit des vérités révélées.