mardi 28 février 2023

L'EGLISE

L’EGLISE 


Il en est beaucoup aujourd’hui qui ne considèrent l’Église que comme un bâtiment. Ce n’est pas la définition biblique du terme, qui vient du grec ekklesia, désignant l’« assemblée » ou « ceux appelés à sortir. » Le terme d’Église, à l’origine, ne désigne pas un édifice, mais des individus. Il est curieux de constater que si l’on demande à quelqu’un quelle église il fréquente, il fait généralement référence à un bâtiment. Romains 16.5 dit : « Saluez aussi l’église qui est dans leur maison. » Paul fait référence à l’église qui se réunit dans une maison, pas à un bâtiment, mais à un groupe de croyants.

La vraie Eglise de Jésus-Christ est un miracle, un acte de Dieu.L’homme lui-même , n’aurait jamais pu l’imaginer. Il s’agit d’une invention divine dans les affaires de l’humanité .C’est le phénomène le plus extraordinaire que ce monde ait connu , un avant goût du ciel sur cette terre même.

Cette Eglise n’est pas autre chose que la présence de Dieu au milieu des hommes , les unissante manière à faire éclater sa beauté de façon irréfutable .

Je parle, bien sur, de la pensée originelle de Jésus, comme Lui-même concevait l’Eglise et selon ce qu’Il enseignait.

C’est avec cette idée magistrale que l’Esprit Saint la réalisa tout au début  à Jérusalem . Entre la conception initiale de Jésuite ce qui se passe généralement poutre l’Eglise, il y a souvent un écart tragique et parfois choquant .


Comme je le disais plus haut, le mot Église signifie Assemblée, et, dans la bouche du Seigneur comme dans les écrits des apôtres, cette expression désigne ou bien l’ensemble de tous les vrais croyants en tous lieux à un moment donné sur la terre ; ou bien l’ensemble de tous les saints ressuscités ou transmués et glorifiés, depuis la Pentecôte jusqu’au retour de Christ, c’est alors l’Assemblée complète ; ou bien encore l’ensemble des chrétiens qui se réunissaient dans une localité. Par exemple, quand l’apôtre Paul écrit à l’Église ou l’Assemblée de Dieu qui est à Corinthe, il s’adresse à tous les chrétiens de Corinthe ; lorsqu’il recommande de saluer l’Église ou l’Assemblée qui se réunit chez Nymphas ou chez Philémon, il parle des chrétiens qui s’assemblaient chez l’un ou l’autre de ces frères pour le culte. Mais quand il dit : « Christ a aimé l’Assemblée », c’est l’Assemblée complète, et lorsqu’il exhorte les anciens à paître « l’Assemblée de Dieu qu’il a acquise par le sang de son propre Fils », il veut dire tous les vrais croyants, lavés de leurs péchés dans le précieux sang de Christ, mais encore sur la terre (*).

)*Lire les passages : 1 Corinthiens 1:2 ; Actes 20:28 ; Colossiens 4:15 ; Philémon 2 ; Éphésiens 1:22 ; 5:25. Dans ces deux derniers passages, il est question de l’Assemblée complète, dans le ciel.


La parole de Dieu présente aussi l’Église comme “l’Épouse de Christ” (Éphésiens 5:24-27). Dieu avait donné Ève pour aide au premier homme, Adam ; et de même au second homme, Christ, il donne l’Église. Nous lisons dans la Genèse la belle histoire du serviteur d’Abraham qui alla au loin chercher une épouse pour Isaac (Genèse 24). De la même manière, le Saint Esprit vient chercher maintenant sur la terre une épouse pour Christ, et c’est l’Église. Il la forme de tous ceux qui, en croyant au Seigneur Jésus, abandonnent le monde, comme Rebecca sa patrie, pour s’attacher à Christ seul. C’est pour nous montrer combien elle est étroitement unie au Seigneur et combien elle Lui est chère, que l’Église est représentée comme son Épouse, et est appelée la femme de l’Agneau. Il la prépare maintenant pour Lui-même, nous est il dit ; il la sanctifie et la purifie pour se la présenter un jour glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, sainte et irrépréhensible. Et quand sera-ce ? Dans le ciel, quand, avec les transports d’une joie et d’une allégresse sans égales, les noces de l’Agneau seront célébrées (Apocalypse 19:7-9). Quel ravissement ! Heureux ceux qui seront là et y prendront part ! C’est en pensant à ce bonheur que l’Esprit et l’Épouse disent au Seigneur Jésus : « Viens ». Et Lui, qui aime l’Église, répond avec tendresse : « Je viens bientôt ».

Elle ne pouvait pas commencer avant que le Seigneur eût accompli son œuvre de grâce sur la croix, avant qu’il se fût livré pour elle, avant qu’elle eût été acquise par son précieux sang. Il fallait aussi que, par sa résurrection d’entre les morts, il eût été démontré qu’il était le Fils du Dieu vivant, la pierre vivante sur laquelle la maison de Dieu, l’Assemblée du Dieu vivant, devait être fondée. Et enfin, il était nécessaire, avant que l’Église pût commencer son existence, que le Seigneur Jésus fût monté au ciel auprès de son Père, pour envoyer de là le Saint Esprit promis.

lundi 27 février 2023


La Conversion 


Dans la Bible, en Hébreux comme en Grec, le verbe que nous traduisons à juste titre par se convertir dans quelques passages , a en général le sens très commun de revenir, se retourner .

La conversion peut donc être définie comme l’acte par lequel nous nous détournons du péché pour faire demi-tour et nous tourner vers le Seigneur.

Dieu nous dit par la bouche d’Ezéchiel : Faites -vous un coeur nouveau et un esprit nouveau( Ez.18.31).A coup sûr la conversion est due , comme la régénération , à la grâce divine, selon la belle formule de Jérémie: « convertis-nous à Toi , Eternel , et nous serons convertis (Lam . 5.21)


Il semble préférable de voir dans  la régénération une oeuvre intérieure qui transforme notre nature  profonde, et dans dans la conversion un changement d’orientation qui affecte notre attitude extérieure. 

Il arrive qu’après s’être tourné sincèrement  vers le Seigneur, des croyants s’écartent du droit chemin et tombent dans des fautes graves .

Ils doivent revenir à Dieu, comme Pierre après son reniement  ( Lc.22.32)La Bible emploie le même verbe se convertir pour d désigner ce retour.

Dans les Actes de apôtres, cette dualité La conversion témoigne de la liberté de l’homme qui est capable de rompre avec son passé, depuis Matthieu 1 jusqu'à Apocalypse 22, qui explique comment une personne devrait couper les liens avec son passé.


 Même les Épîtres, qui traitent de nos mauvaises actions du passé, nous disent surtout ce que nous devons faire une fois sauvés et non pas ce que nous devons faire de notre passé. Les livres d'Éphésiens, de Colossiens et de 1 Thessaloniciens traitent en partie de notre passé, mais ils ne nous disent pas comment couper les liens avec notre passé ; ils nous disent seulement ce qu'il faut faire après.

Le mouvement de conversion met donc en jeu la liberté de l’homme. Cette liberté le rend capable de rompre avec son passé, avec les orientations qu’il a prises et de les réinterpréter par l’intermédiaire de cette conversion. Il est clair que pour les convertis, c’est Dieu qui est à l’origine de la conversion ; d’ailleurs c’est à Dieu lui-même que l’on dit se convertir même si, malheureusement, certains cherchent à obtenir par la force, que ce soit par la guerre sainte ou la mission mal comprise, ce don de Dieu.

Nous détourner du péché peut nous paraître au premier abord difficile , car il n’est pas évident  de rompre avec de vieilles habitudes  et d’abandonner certains comportements mais Dieu nous montrera le meilleur chemin.Le message de salut des apôtres comprend, lui aussi, l’appel à changer d’attitude en reconnaissant le péché et en s’en détournant.


  La repentance ; difficile au début mais finalement réjouissante

“Heureux ceux dont les offenses ont été remises, et les péchés, effacés. Heureux l’homme dont le péché n’est pas compté par le Seigneur.” (Romains 4, 7-8)

Se repentir, c’est reconnaître sa faute devant Dieu

“Qui cache ses fautes ne réussira pas ; qui les avoue et s’en détourne obtiendra miséricorde. Heureux l’homme qui reste vulnérable ! Qui endurcit son cœur tombera dans le malheur !” (Proverbes 28, 13-14)

Se repentir, c’est être attristé du péché commis

“Car une tristesse vécue selon Dieu produit un repentir qui mène au salut, sans causer de regrets, tandis que la tristesse selon le monde produit la mort. Mais la tristesse vécue selon Dieu, voyez ce qu’elle a produit chez vous. Quel empressement ! Quelles excuses ! Quelle indignation ! Quelle crainte ! Quel désir ! Quel zèle ! Quelle juste punition ! En tous points, vous avez prouvé que vous étiez irréprochables dans cette affaire.” (2 Corinthiens 7, 10-11)

Se repentir, c’est demander pardon à Dieu

“Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.” (Psaumes 50, 3-4)

Se repentir, c’est s’éloigner de tout ce qui nous avait éloigné de Dieu

“Beaucoup de ceux qui étaient devenus croyants venaient confesser publiquement les pratiques auxquelles ils s’étaient livrés. Bon nombre de ceux qui avaient pratiqué les sciences occultes rassemblaient leurs livres et les brûlaient devant tout le monde ; on en évalua le prix : cela faisait cinquante mille pièces d’argent.” (Actes 19, 18-19)

samedi 25 février 2023

LE CULTE

LE CULTE hommage rendue à Dieu



Le terme grec le plus souvent traduit par « culte » dans le Nouveau Testament (proskuneo) signifie « tomber devant » ou « sʼincliner devant ». Lʼadoration est une attitude dʼesprit. Puisqueʼil sʼagit dʼune action interne, individuelle, les chrétiens rendent sans cesse un culte à Dieu, sept jours sur sept. Même lorsquʼils se réunissent formellement pour adorer Dieu, lʼaccent doit rester sur lʼadoration individuelle. Même dans une assemblée, chaque participant doit être conscient quʼil ou elle adore Dieu personnellement.

Si nous avons peu de précision sur l’organisation de l’Eglise primitive, nous en  avons encore moins sur le déroulement du culte .

Les chrétiens de la première communauté à Jérusalem étaient assidus  au temple et rompaient le pain  dans. Les maisons ( Actes.2.46) Ils avaient aussi un lieu de rassemblement .Etais-ce la chambre haute où les apôtres s’étaient réunis avant la pentecôte? (Actes. 4.31; 1.13)  Nous l’ignorons .

 Occasionnellement , une réunion de prière  pouvait avoir lieu dans la maison de Marie, mère de Jean-Marc , et une autre rencontre chez Jacques le frère de Jésus (Acte.12.12; 21.18)

 A Corinthe l’Eglise se réunissait dans la demeure de Tyrans ( Actes 18.7; 20.8; 19.9)

Dans cette même ville .Aquilas et pricille  ont accueilli  leurs frères chez eux ( 1 Cor.16.19); ils en ont fait autant à Rome lorsqu’ils ont pu y retourner  ( Rom.16.5). Ailleurs encore il y avait de ces église de maison lesquelles peut-être ne groupaient pas tous les chrétiens d’une localité (  Col. 4.15)



Vivre le culte est essentiellement vivre la dimension de la fête , partager la joie de la foi avec des soeurs et des frères qui se reconnaissent comme compagnons d’une même aventure, animés d’une même espérance .

L’accent doit être mis sur le Seigneur, sur son amour, son pardon, sa grâce .Les gens arrivent après une semaine chargée, ils sont peut-être énervés parce que leurs enfants ont voulue faire la grasse  matinée  et il fallait se dépêcher pour arriver à l’heure.

Nous voulons donc qu’ils soient apaisés , qu’ils soient conscient du fait que le Seigneur les accepte tels qu’ils sont : Nous les invitons à un acte de volonté : louer Dieu .Voilà pourquoi le chant est très important : il appelle chrétien à ouvrir la bouche, à participer au culte . 

Ni  Jésus ni ses apôtres n’ont fixés à l ‘égard du culte, du moins d’une manière invariable et étendue .Un seul point a été déterminé, le point central et culminant de l’adoration : « Il faut que ceux qui adorent Dieu, l’adorent en esprit et en vérité, et c’est de ce principe que doit dériver le culte chrétien.

Tout culte   qui se dit chrétien, et qui n’est pas conforme  à ce principe, manque  de sa vraie base , et n’est qu’une excroissance  sur le tronc évangélique.

Le culte est un hommage rendu (surtout en commun) à Dieu en vertu de ce qu'Il est et de ce qu'Il a fait. On célèbre Dieu (Père et Fils), en s'adressant à Lui, pour ce qu'Il est (Sa nature (lumière et amour), Père, Seigneur, Sauveur, Berger, et autres types de relations, etc.) et ce qu'Il a fait (attributs de Dieu, Ses pensées, Ses voies, Ses actes de puissance ou de grâce, etc.). La louange concerne plutôt ce que Dieu a fait ; l'adoration est plutôt en rapport avec ce que Dieu est. Les actions de grâces concernent ce que Dieu a donné ; elles correspondent plutôt à des remerciements. L'offrande matérielle, ou collecte est rattachée au culte en Héb. 13:16. L'adoration ne s'adresse qu'à Dieu. Rendre hommage est le plus souvent utilisé en rapport avec Dieu, mais aussi quelquefois envers des hommes.

Souvenons-nous que tout notre culte appartient à Dieu, qu’il est l’expression de l’excellence de Christ en nous, et ainsi notre joie, comme par un seul et même Esprit, avec Dieu : lui dans le Père, nous en lui, et lui en nous, telle est la chaîne merveilleuse qui nous unit en grâce aussi bien qu’en gloire. Notre culte est l’expression de ce qui remplit et réjouit nos coeurs par Christ, comme lui-même, en prenant place au milieu de nous, dit : « J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges » (Ps. 22:22 ; Hébr. 2:12). Certainement il est dans la joie, lui qui sait que la rédemption est accomplie. Puisions-nous être d’accord avec lui ! Il saura guider et conduire nos louanges d’une manière agréable au Père dont l’oreille sera attentive lorsqu’il entendra cette voix nous diriger. Quelle parfaite et profonde expérience de ce qui est agréable devant Dieu doit avoir Celui qui, dans l’oeuvre de la rédemption, a présenté toutes choses selon la pensée de Dieu ! Sa pensée à lui est l’expression de tout ce qui est agréable au Père ; or il nous dirige et nous enseigne lui-même dans cette voie où, quoique faibles et imparfaits, nous sommes acceptés comme Lui. « Nous avons la pensée (la faculté intelligente, avec les pensées) de Christ ».

 culte chrétien est différent du culte judaïque ou du culte des patriarches, car l'honneur et l'adoration rendus à Dieu dépendent nécessairement de la révélation qu'Il a fait de Lui-même. Le changement de l'un à l'autre est bien souligné par Jean 4 qui met de coté Jérusalem comme centre du culte et qui institue l'adoration en esprit et en vérité.
Le culte ne peut être rendu que par ceux qui sont vraiment des enfants de Dieu ; les personnes qui le rendent doivent être unies par le même Esprit.

L’adoration et le culte prennent tout leur sens dans le rassemblement de la communauté de foi. Elle qualifie ces rassemblements de « rencontres sacrées et précieuses et de ce fait, met continuellement l’accent sur la déférence et l’ordre : « Il devrait y avoir des règles concernant le temps, le lieu et l’ordre du culte. Rien de ce qui est sacré, rien de ce qui appartient au service de Dieu, ne doit être traité avec négligence ou indifférence. » Selon elle, le culte doit être empreint de dignité, de sérénité, et éviter tout formalisme, tout fanatisme. Elle apprécie la déférence et déconseille le bruit, les cris, l’excitation et les expressions fanatiques. « L’œuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » et il devrait en être de même pour le culte que nous lui rendons.

C’est à propos de ce moment-là, quand les saints viennent adorer leur créateur qu’Ellen White proclame le véritable esprit du culte. « Le mal que peut faire un culte qui n’est qu’une forme ne peut être trop fortement dépeint. Mais aucune parole ne soulignera assez quelles grandes bénédictions entraîne un culte authentique rendu à Dieu. »Les réunions de culte doivent donc être pleines de spiritualité, attrayantes et fraternelles : « Nos réunions devraient être rendues intéressantes au plus haut point. L’atmosphère même du ciel devrait y régner. » La participation est importante : « Que la prédication du sabbat soit généralement courte. Donnons à ceux qui aiment Dieu l’occasion de l’exprimer. »

L’adoration et le culte prennent tout leur sens dans le rassemblement de la communauté de foi. Elle qualifie ces rassemblements de « rencontres sacrées et précieuses et de ce fait, met continuellement l’accent sur la déférence et l’ordre : « Il devrait y avoir des règles concernant le temps, le lieu et l’ordre du culte. Rien de ce qui est sacré, rien de ce qui appartient au service de Dieu, ne doit être traité avec négligence ou indifférence. » Selon elle, le culte doit être empreint de dignité, de sérénité, et éviter tout formalisme, tout fanatisme. Elle apprécie la déférence et déconseille le bruit, les cris, l’excitation et les expressions fanatiques. « L’œuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » et il devrait en être de même pour le culte que nous lui rendons.

C’est à propos de ce moment-là, quand les saints viennent adorer leur créateur qu’Ellen White proclame le véritable esprit du culte. « Le mal que peut faire un culte qui n’est qu’une forme ne peut être trop fortement dépeint. Mais aucune parole ne soulignera assez quelles grandes bénédictions entraîne un culte authentique rendu à Dieu. »Les réunions de culte doivent donc être pleines de spiritualité, attrayantes et fraternelles : « Nos réunions devraient être rendues intéressantes au plus haut point. L’atmosphère même du ciel devrait y régner. » La participation est importante : « Que la prédication du sabbat soit généralement courte. Donnons à ceux qui aiment Dieu l’occasion de l’exprimer. »

L’adoration et le culte prennent tout leur sens dans le rassemblement de la communauté de foi. Elle qualifie ces rassemblements de « rencontres sacrées et précieuses et de ce fait, met continuellement l’accent sur la déférence et l’ordre : « Il devrait y avoir des règles concernant le temps, le lieu et l’ordre du culte. Rien de ce qui est sacré, rien de ce qui appartient au service de Dieu, ne doit être traité avec négligence ou indifférence. » Selon elle, le culte doit être empreint de dignité, de sérénité, et éviter tout formalisme, tout fanatisme. Elle apprécie la déférence et déconseille le bruit, les cris, l’excitation et les expressions fanatiques. « L’œuvre de Dieu est toujours caractérisée par le calme et la dignité » et il devrait en être de même pour le culte que nous lui rendons.

C’est à propos de ce moment-là, quand les saints viennent adorer leur créateur qu’Ellen White proclame le véritable esprit du culte. « Le mal que peut faire un culte qui n’est qu’une forme ne peut être trop fortement dépeint. Mais aucune parole ne soulignera assez quelles grandes bénédictions entraîne un culte authentique rendu à Dieu. »Les réunions de culte doivent donc être pleines de spiritualité, attrayantes et fraternelles : « Nos réunions devraient être rendues intéressantes au plus haut point. L’atmosphère même du ciel devrait y régner. » La participation est importante : « Que la prédication du sabbat soit généralement courte. Donnons à ceux qui aiment Dieu l’occasion de l’exprimer. »


C'est quoi, un culte ?


Je vous encourage donc, frères et soeurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable.
Romains 12.1

Rendre un culte à Dieu, c'est répondre à Celui qui nous fait grâce. De multiples manières, c'est sans cesse lui re-consacrer notre vie, l'écouter, lui parler et apprendre à toujours mieux le connaître et à lui obéir.


La pratique des premiers chrétiens


Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l'édification.
1 Corinthiens 14.26

Les premiers chrétiens se rassemblaient pour célébrer Dieu, recevoir l'enseignement des apôtres, prier et participer au repas du Seigneur. Ils le faisaient d'abord dans les maisons privées (1 Corinthiens 16.19) puis dans de plus grands édifices comme des bâtiments publics, et, lorsque le christianisme fut institué comme religion officielle, dans des églises construites tout exprès. 

De tout temps, le culte a été un des piliers fondamentaux de l'Eglise. Célébrer Dieu et grandir ensemble fait partie de la vie du Corps de Christ.


Quel jour ?


Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s'entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu'à minuit.
Actes 20.7

Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas mon arrivée pour recueillir les dons.
1 Corinthiens 16.2


Les chrétiens se réunissaient le premier jour de la semaine pour fêter la résurrection du Christ. Ils lui donnèrent bientôt le nom de jour du Seigneur (dies dominica ou dies dominicus), inspiré d'Apocalypse 1.10, qui, en français, a donné le mot dimanche.

Certaines sources indiquent que des chrétiens fêtaient le repas du Seigneur le samedi soir. Cette célébration fut repoussée au dimanche lorsque, sous l'empereur Trajan, les réunions du soir furent interdites.

Dès 321, le jour de congé du dimanche imposé par l'empereur Constantin facilita la participation au culte.


Aujourd'hui, certaines Eglises sont très à cheval sur le jour à réserver au culte ou à la messe. D'autres privilégient l'événement plutôt que le moment. Certaines célébrations ont alors lieu le samedi soir ou, ici ou là, un soir de semaine pour rester en lien avec une partie de la population qui préfère garder le dimanche pour toutes sortes d'autres activités.


Le culte personnel est important. Est-ce juste de le célébrer ensemble ?


Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l'amour et à de belles oeuvres.  N'abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l'habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d'autant plus que vous voyez s'approcher  le jour  ( Hébreux. 10.24-25)

Le culte qui dans son expression la plus simple est l'adoration que l'homme rend à la Divinité, prend une acception plus large et plus étendue à mesure que l'homme s'élève lui-même davantage; et depuis la religion naturelle jusqu'à la religion chrétienne, en passant par le monothéisme juif, on peut voir se développer l'idée du culte au point que ce mot finit par désigner presque tous les rapports de l'homme avec Dieu, son adoration, ses prières, la constitution extérieure de son Église, et jusqu'à la foi qu'il professe, jusqu'à la manière dont il conçoit des vérités révélées.

vendredi 24 février 2023

La Régénération


La régénération


 La régénération appelée aussi nouvelle naissance nous est aussi nécessaire que la justification . 

Nous ne serions guère avancés si après avoir été acquittés par la grâce, nous continuions à croupir dans le même asservissement à nos penchants mauvais.Nous ressemblerions au chien qui retourne  à ce qu’il a vomi ou à la truie lavée qui se vautre dans le bourbier  2.P.2.22)

Aussi le Seigneur ne  nous déclare-t-il pas justes sans changer en même temps notre nature.Paul affirme que celui qui est mort, c’est-à-dire qui a renoncé à sa manière d’être passée, est justifié( Rom.6.3)

Dieu dans sa sainteté et son amour ne nous pardonne pas afin que nous péchions comme auparavant, mais que nous vivions d’une vie nouvelle .Nous ne devons pas seulement être dégagés de la responsabilité de nos actes coupables, mais aussi délivrés de notre nature mauvaise.

Jésus a fortement souligné la nécessité de la régénération : «  Si quelqu’un ne naît de nouveau, il ne peut voir dans le royaume de Dieu » Si quelqu’un ne naît de d’eau et d’Esprit , il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ( Jn.3.3-5)


Dans la nouvelle Jérusalem , rien de souillé ne peut entré ( Apocalypse.21.27), et déjà maintenant dans l’Eglise, seuls ceux qui ont été transformés  par le Saint-Esprit ont droit de cité.

Dans un chapitre précédent, Nous avons vu qu’à la suite de la chute nous apportons avec nous à notre naissance, une nature mauvaise : « Ce qui est né de la chair est chair  Jn 3.6) C’est au niveau le plus profond de notre être que l’esprit doit intervenir pour faire de nous des créatures nouvelles.

Alors, nous sommes, selon la belle expression   «  né de Dieu ( (Jn.1.12-13)

L’image même d’une naissance nous oblige à confesser que cette oeuvre n’est pas le produit de nos efforts .Il est certain, que nul peut se donner naissance à lui-même .De plus, avant d’être régénéré, les êtres humains  sont «  mort dans leurs fautes et leurs péchés «  ( Eph. 2.1; Cl.2.13)


Un mort ne saurait pas communiquer la vie. Tous les textes bibliques qui traitent de la question déclarent que c’est Dieu qui nous régénèrent par sont Esprit.

Le moyen dont il se sert, c’est sa Parole . «  Il nous a engendrés selon sa parole de vérité », vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante, et permanente de Dieu…celle qui vous a été annoncée par l’Evangile » ( Jac 1.18; 1P.1.23-25)

Remarquez que, dans la régénération, c’est le Saint-Esprit qui vivifie ceux qui sont spirituellement morts (Jean 6.63 ; Romains 8.1-10 ; Ephésiens 2.1).  La régénération est « le grand changement que Dieu opère dans une âme lorsqu’Il l’amène à la vie ; quand Il la ressuscite et la fait passer de la mort du péché à la vie de justice. » Au travers de cette action, Dieu vivifie donc les personnes qui sont mortes spirituellement, par le Saint-Esprit, et implante en eux la vie spirituelle. C’est ainsi que ces personnes font l’expérience d’un renouvellement spirituel, d’une restauration et d’une nouvelle création. Ils ont été régénérés par le Saint-Esprit.

La régénération est nécessaire. Notre nature humaine pécheresse ne peut accéder à la présence de Dieu. Dans sa conversation avec Nicodème, Jésus a dit à deux reprises que l'homme doit naître de nouveau afin de voir le Royaume de Dieu (Jean 3.3, 7). La régénération n'est pas une option, car « ce qui est né de parents humains est humain et ce qui est né de l'Esprit est Esprit » (Jean 3.6). Notre naissance physique nous équipe pour notre vie terrestre et notre renaissance spirituelle nous équipe pour le ciel. Voir Éphésiens 2.1, 1 Pierre 1.23, Jean 1.13, 1 Jean 3.9, 4.7, 5.1, 4, 18.


La régénération fait partie de ce que Dieu fait en nous au moment de notre salut, avec notre scellement (Éphésiens 1.14), adoption (Galates 4.5), réconciliation (2 Corinthiens 5.18-20), etc. La régénération, c'est Dieu qui nous donne la vie spirituelle par la foi en Jésus-Christ. Avant d'être sauvés, nous n'étions pas enfants de Dieu (Jean 1.12-13), mais enfants de colère (Éphésiens 2.3, Romains 5.18-20). Avant, nous étions dégénérés, tandis que maintenant, nous sommes régénérés. Cette régénération a pour conséquence que nous sommes en paix avec Dieu (Romains 5.1), recevons une vie nouvelle (Tite 3.5, 2 Corinthiens 5.17) et devenons ses enfants pour toujours (Jean 1.12-13Galates 3.26). C'est le début du processus de sanctification, par lequel nous devenons ceux que Dieu veut que nous soyons (Romains 8.28-30).


La régénération n'est possible que par la foi en l'œuvre accomplie par Christ à la croix. Notre cœur ne peut être régénéré par de bonnes œuvres ni par son obéissance à la Loi. « En effet, personne ne sera considéré comme juste devant [Dieu] sur la base des œuvres de la loi. » (Romains 3.20) Christ seul peut guérir la dépravation totale du cœur humain. Nous n'avons pas besoin d'être rénovés, réformés ou réorganisés, mais de naître de nouveau.

Ce renouvellement n’est effectif  que dans notre esprit et notre coeur   (Ez.36.26)

Il ne modifie pas  pour le moment l’état de notre chair qui reste portée au mal ( Rom .7.18; 8.7)

Nous attendons la rédemption de notre corps  ( Rom. 8.23)  «  nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.

Lorsque le Seigneur apparaitra, nous serons semblables à Lui » 

Pour l’heure nous sommes en voie de transformation ; pourtant serait une erreur de vocabulaire d’appliquer à ce processus le terme de régénération .

Les effets de la régénération sont progressifs, mais la régénération elle-même ne l’est pas .On n’est jamais plus ou moins né de nouveau .On l’est, ou on ne l’est pas, et cela établit une différence radicale entre les êtres humains, la seule qui soit absolue.

jeudi 23 février 2023

LA REPENTANCE


La repentance est une prise de conscience que nous sommes responsables de nos choix  que nous avons fait dans notre vie. 

Le salut exclut toute contribution de la part de l’homme. Cela ne signifie pas que l’homme n’ait pas de condition à remplir pour le recevoir .

La condition, c’est essentiellement la foi.Cependant celle-ci inclut la repentance dont nous devons en premier lieu nous entretenir.


La repentance résulte de l’action du Saint-Esprit qui nous convainc de péché  (Jn.16:8,9)

Toutefois, tandis que cette conviction nous saisit comme malgré nous , la repentance implique notre acquiescement . C’est nous qui devons nous repentir, encore que ce mouvement nous soit donné par le Seigneur  ( 2Tm.2.25)

 Le mot Grec , métanïa , est riche de signification .C’est un changement de mentalité ; vis à-vis de Dieu comme vis à vis du péché, notre attitude subit une transformation radicale . 

C’est un regret provoqué par les conséquences de nos fautes ou qu’un remords qui nous pousserait au désespoir .Plusieurs éléments caractérisent une repentance authentique.

D’abord ce qu’on appel contrition, c’est-à-dire le fait d’être brisé par le sentiment de la faute commise . Qu’on songe à la douleur de David après sa chute  ( Ps.32.3-5; 51.10- aux larmes de la pécheresse (Lc.7.38)et tant d’autres exemples de l’Ancien et du Nouveau testament.

Notons que cette détresse provient s surtout du chagrin d’avoir offensé le Seigneur.Paul prêchait « la repentance envers Dieu »  ( Actes. 20:21) Bien des gens déplorent les fautes qu’ils ont commises parce qu’ils en essuient des conséquences fâcheuses. Ce n’est pas suffisant .

La contrition a vraiment son caractère chrétien quand nous nous rendons compte que nos péchés ont cloué le sauveur sur La Croix, et quand nous nous frappons la poitrine comme l’on fait les spectateurs de la scène du calvaire   ( Lc .23.48) 

 Seul un cœur brisé renoncera à faire valoir ses mérites et demandera la grâce de Dieu. Seul un cœur brisé est à même de reconnaître sa faiblesse et sa culpabilité. Mais pour nous amener à cet état d’âme salutaire, indispensable, que l’apôtre Paul appelle « 9 une tristesse (attristés) selon Dieu, » (2 Corinthiens 7, 9), Dieu a parfois recours à des circonstances douloureuses, mais salutaires pour nous ramener à la raison, pour nous purger de tout orgueil qui est la gangrène de l’âme, Dieu fait intervenir l’épreuve. Ce fut l’expérience du fils prodigue. C’est l’expérience de nombreuses personnes que Dieu frappe parfois dans leur corps ou dans leurs biens pour les amener à l’humilité et au repentir.

La sincérité de la repentance ne se mesure pas au nombre de l ‘armes répandues ou à l’allure dramatique des gestes d’humiliation. Mais le brisement intérieur, à la pensé d’avoir offensé le Dieu de justice et d’amour, est indispensable.

Nous tourner vers Dieu pour recevoir le pardon de nos péchés implique que nous nous détournions du péché. Nous ne pouvons pas affirmer que nous croyons et vivre ensuite à notre guise .

 Nous ne pouvons pas non plus nous contenter de vivre une vie correcte  au point de vue morale  du point de vue moral sans avoir de relation.

Selon une définition populaire, et partiellement vraie, le repentir, “c’est le regret d’avoir fait ou de n’avoir pas fait quelque chose”. Cependant, si le repentir est regret, il n’est pas que cela. On peut regretter d’avoir trop mangé, à cause d’un inconfort au niveau de la ceinture, mais cela ne nous empêchera pas de recommencer la semaine suivante devant une table bien garnie. (C’est le vif regret d’une faute accompagné d’un désir d’expiation, de réparation, définition du Petit Robert). Il ne faut pas confondre non plus repentir et remords. Il y a dans le remords quelque chose de morbide, de malsain, de destructif. Ainsi Judas est passé du repentir au remords et il est allé se pendre, car il ne pouvait plus supporter le poids de sa trahison dans sa conscience (Matthieu 17, 3-5).

 Seul un cœur brisé renoncera à faire valoir ses mérites et demandera la grâce de Dieu. Seul un cœur brisé est à même de reconnaître sa faiblesse et sa culpabilité. Mais pour nous amener à cet état d’âme salutaire, indispensable, que l’apôtre Paul appelle « 9 une tristesse (attristés) selon Dieu, » (2 Corinthiens 7, 9), Dieu a parfois recours à des circonstances douloureuses, mais salutaires pour nous ramener à la raison, pour nous purger de tout orgueil qui est la gangrène de l’âme, Dieu fait intervenir l’épreuve. Ce fut l’expérience du fils prodigue. C’est l’expérience de nombreuses personnes que Dieu frappe parfois dans leur corps ou dans leurs biens pour les amener à l’humilité et au repentir.

celui qui s’est vraiment repenti ne retourne plus à ce qu’il a vomi (2Pi. 2: 22).  Celui qui s’est vraiment repenti n’a plus les mêmes comportements, les mêmes humeurs, les mêmes habitudes qu’on lui reprochait dans le passé (2Cor. 5: 17).  Celui qui s’est vraiment repenti ne s’oriente plus selon ses préférences, mais il recherche même contre sa volonté ce qui est agréable à Dieu, (Phil. 3: 7-8). Celui qui s’est sincèrement repenti fait l’expérience du changement radical des désirs (Col. 3: 2) c’est-à-dire qu’il commence à aimer la vie de Dieu qu’il haïssait par le passé. Et il hait aujourd’hui le plaisir du monde qu’il aimait autrefois. 

 La repentance sincère produit : l’humilité (Jac. 4: 8-9), l’amour du prochain et le partage du bien (Luc 3:10-11), la droiture et la vérité (Luc 3:12-13), l’honnêteté et le contentement (Luc 3: 14), la marche par l’Esprit et non par la chair (Rom. 8: 9), un cœur qui reconnait la bonté de Dieu et un cœur d’obéissance (Rom. 2: 4-6).  La repentance sincère affranchit réellement de tous liens de satan (Jn. 8: 36). Ce qui peut empêcher la manifestation de fruits dignes de la repentance. Une repentance incomplète et non sincère de cœur. En plus des liens non brisé, maintiennent la vie païenne.

 Faites passer le message ! Quelles sont les conséquences de la mauvaise  repentance ? La mauvaise repentance n’amène pas à la transformation totale. Elle fait que notre cœur reste toujours attaché aux choses du monde. Elle voile notre bonne compréhension de la parole de Dieu. Et finalement nous sommes rattrapés plus tard, dans notre marche chrétienne par nos anciens péchés et plaisir du monde. (Math. 6: 24 ) «Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon ».  Etablissement d’un pont, La repentance mal faite établit un pont entre la vie en Christ et la vie païenne. Ce pont nous met toujours en contact avec les mêmes péchés que nous avons cru abandonner ; de même, ce pont nous met de même toujours en contact avec les mêmes traits de vie de nos parents ainsi que tout ce qu’on a hérité spirituellement et physiquement d’eux. Ce pont crée un mélange dans la conversion. Et aujourd’hui c’est l’une des ruses du diable, qui est de ne pas nous empêcher d’aller à l’Eglise mais plutôt nous empêcher de nous convertir véritablement à Dieu en allant à l’Eglise. C’est pourquoi nous retrouvons le monde et toutes ses attractions dans certaines assemblées.  Danger des liens non coupés, Le pont crée entre nous et notre passé est aussi appelé ‘’lien’’.C’est un canal de transmission spirituel que les sorciers, les marabouts et autres agents du diable savent exploiter pour nous atteindre lorsqu’il n’est pas brisé par la prière, accompagnée d’une vie entière

                     

 Qu’est-ce que la repentance? ( 2è aspect )

Le mot Grec: metonia, signifie changement d’Esprits.C’est la perception du désordre moral dans. Lequel nous sommes par nature; c’est le réveille la conscience; c’est l’acte de se détourner du mal, pour se tourner vers Dieu.

 «  La repentance, est l’oeuvre salutaire du Saint-Esprit par laquelle le pécheur est amené à prendre partie pour Dieu  contre lui-même, et à regarder à lui pour son salut »

La repentance est le réveil du sens divin dans la conscience humaine. Elle est la contrepartie de l’hérédité fatale.

La repentance, et le retour  à la filiation  divine  ( nous sommes, dit Saint-Paul, la race de Dieu).

La repentance, en effet est essentiellement un retour à Dieu ; il ne faut pas confondre avec le remords, bien qu’il y ait entre ces deux mouvements  de l’âme quelque chose de commun:

Ministère de la GRÂCE


 Comment la repentance se manifeste-elle?

1°Par la contrition. Le Psaume 5, à cet égard, est admirable. La prière du péager: « O Dieu, soit apaisé envers moi, qui suit un pécheur ( Lc.18.13), est produite par le  sentiment du péché, sans lequel il ne peut y avoir de pardon. Cette contrition peut-être plus ou moins douloureuse; elle est, parfois même tragique ;l’essentiel est qu’elle soit sincère  ( la pécheresse Samaritaine, le larron crucifié etc)

2° La confession

La confession à Dieu d’abord, car c’est Lui le premier et le grand offensé.

La confession à ceux que nous avons offensé , lésés ou scandalisés  ( Mt.5.23-26; Mc.11.25)

La confession public, si le scandale  a été public  ( 1.Co5.1-5; 2 Co 2. 5-11)

3° Enfin la réparation, Autant qu’il est possible, et l’abandon du péché, du péché ou des péchés que l’on a confessés ( Ac.19.18-19).

Il n’y a de véritable repentance que par la vision due Dieu, de sa justice et de son amour. Beaucoup ont été amenés à se repentir uniquement en prenant conscience des justes réquisitions de Dieu; réquisitions qui n’apparaissent nulle part plus complètement que sur le calvaire, dans la personne de Jésus souffrant sous le poids des péchés du monde .

Les épreuves, les déceptions, l’amertume qui laissent après elles «  les délices du péché » ( Hé 11.25) sont des moyens  de faire rentrer en moi-même l’ Enfant prodigue, et lui donner l’ardent désire de retourner au Père.

La repentance dure toute la vie, même quand on a reçu l’assurance du pardon. Dieu veut bien oublier nos péchés et les effacer; mais il ne nous ordonne pas  de les oublier nous-même . Rien n’est plus touchant que le langage de Paul , devenu vieux, s’adressant à son fils spirituel, à son disciple bien-aimé  Timothée: «  Je rend grâce à Celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ  notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle en m’établissant dans le ministère, moi qui était auparavant  un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent .Mais j’ai obtenu miséricorde…C’est une parole certaine, et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » ( 1 Tm1.12-15) Et encore : « Je  car je suis le moindre des apôtres , je ne suis pas digne d’être appelé apôtre , parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu » ( 1 Co15.9) Ainsi, le croyant garde au coeur le souvenir de ses fautes, qui l’humilie, en même temps qu’il se réjouit de la grâce imméritée qui lui est accordée.

« A SUIVRE » 

mercredi 22 février 2023

Qu’est-ce que le salut?

 La chose la plus importante c’est le salut , tu peux être membre d’une église, tu peux connaitre toute la bible, tu peux prophétiser, tu peux parler en langue , tu peut montrer de la spiritualité devant tout le monde, les gens peuvent dire  il est vraiment spirituel .Mais si tu n’es pas sauvé , ces choses là ne valent rien.La chose la plus importante pour nous c’est  le salut.

Nous savons que nous sommes passagers  et voyageurs sur la terre .Notre vie sur la terre est très courte , 

Le salut, c’est être délivré du danger et de la souffrance. Sauver quelqu’un, c’est le délivrer ou le protéger. Le mot comporte une idée de victoire, de santé ou de protection. La Bible emploie parfois les mots sauvé ou salut pour une délivrance temporelle, physique, comme quand Paul a été libéré de prison (Philippiens 1.19).


Mais le plus souvent, le mot « salut » fait référence à la délivrance spirituelle éternelle. Quand Paul a dit au geôlier philippiens ce qu’il doit faire pour être sauvé, il parlait de sa destinée éternelle (Actes 16.30-31). Jésus met le salut sur le même plan que l’entrée dans le royaume de Dieu (Matthieu 19.24-25).

Nous sommes sauvés de la ‘’ « colère’ » , c’est-à-dire du jugement de Dieu  pour nos péchés  ( Romains 5.9)Le péché nous sépare de Dieu  et sa conséquence est la mort  ( Romains 6.23)nLe salut biblique implique notre délivrance  des conséquences  du péché, donc l’effacement de ce dernier.



Sauver c’est arracher  quelqu’un à une situation de détresse ou de péril pour le mettre en sécurité sain et sauf Dans l’Ecriture le mot s’applique surtout au processus par lequel Dieu nous délivre de la condamnation pour nous accorder la vie éternelle.Il n’y a que le chrétien qui puisse posséder ainsi une ferme assurance de sa réconciliation avec Dieu et de sa félicité éternelle, parce que les choses invisibles ont passé dans le domaine des choses visibles et présentes. Il se réjouit en les contemplant, en quelque sorte, de ses yeux et en les saisissant dès à présent.

Le chrétien éclairé sur la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ jouit de l’assurance de son salut. Il en est aussi sûr qu’il est sûr que Jésus-Christ est ressuscité, et pour le faire douter de son espérance éternelle, il faudrait commencer par le faire douter que Jésus-Christ est ressuscité des morts. C’est pourquoi Pâques, le jour que nous célébrons, est le plus grand jour de l’année chrétienne, et l’événement que nous rappelons aujourd’hui est non pas un événement du royaume des cieux, mais l’Evénement du royaume des cieux.


Il n’y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ( Actes 4.12)


L’affirmation qu’on ne trouve le salut qu’en Jésus déplait à beaucoup . Pourtant il ne s’agit pas d’une décision de l’Eglise ; c’est l’enseignement même de Christ(Jean.14.6)Si Dieu l’a désigné pour être le sauveur du monde , personne d’autre ne peut être son égal . Les chrétiens peuvent être plus ouverts qu’ils ne le sont dans bien des domaines , mais pas en ce qui concerne la manière d’être sauvés du pécher.

Aucun autre maitre n’est mort pour nos fautes , aucun autre n’est venu sur la terre comme le Fils unique de Dieu , aucun autre est ressuscité.Ayons le regard fixé sur Jésus , le seul qui nous permette de vivre une communion  éternelle avec Dieu . Il n’y a aucun autre nom  nos aucun autre chemin.( Jean.14.6)

Dans l’ancien comme dans le Nouveau Testament , le salut est toujours une question de grâce  ,de faveur imméritée, c’est toujours l’intervention de Dieu. Qui vient au secours d’êtres incapables  de se sauver eux-même.Donc le Salut ou le sauvetage que Dieu propose est véritablement  une intervention bienveillante de sa part que l’on ne peut que recevoir, mais qui nous est accordé librement  et pleinement en Jésus-Christ.

Ce n’est pas universel, ni absolu, c ‘est quelque chose dont il faut prendre conscience en l’acceptant.

Cette acceptation du Salut n’est pas une oeuvre méritante , c’est plutôt l’expression  de ce que Dieu a fait pour nous sauver que nous verbalisions dans un acte de foi.

Alors ,Pourquoi je crois que le Salut est toujours une question de sauvetage, une question  de faveur immérité, de grâce. Et bien  voici  quelques raisons.:

-1 La réalité de notre péché est beaucoup trop grande  pour que nous puissions  contribuer  à la compensation  du péché et de ses conséquences.Dans Ephésiens 2 La bible dit que nous sommes pécheurs pas simplement par nos actes, mais également par notre nature.

Nous sommes par nature rebelles , opposés à Dieu .C’est- à-dire  que nous sommes liés à l’humanité qui nous précède avec une influence qui  est l’influence du péché originel qui nous est transmise par Adam , ou de Adam jusqu’à nous, qui fait que nous sommes séparés de Dieu  et moralement indépendants de Dieu dès notre conception.

Romains chapitre 5.12 nous dit:  «  C’est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort  a atteint  tous les hommes parce que tous les hommes ont péché. » Nous avons reçu une nature pécheresse et nous confirmons cette nature pécheresse par des actes de péché, des actes d’injustices.

L’être humain est au regard de la sainteté de Dieu entièrement et complètement corrompu, ce qu’on appel la dépravation de l’être humain. Absolu, complète.Alor, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bien qui s’exprime de l’être  humain , d’ailleurs,  Jésus le reconnait, il dit «  Si vous êtes mauvais  vous savez donner de bonnes choses à vos enfants… » et puis il dit ensuite cette  comparaison avec Dieu qui est un Dieu de bonté, mais il remarque vous êtres mauvais  mais vous donner de bonnes chose à vos enfants.

Et donc le fait que nous soyons entièrement pécheurs ne veut pas dire que nous soyons constamment pécheurs, mais que tous ce que nous faisons est teinté parle péché.

Ce qui fait que cette réalité nous empêche de pouvoir plaire à Dieu suffisamment pour  qu’il nous accepte grâce à nos oeuvres ou à nous-même. Romains 3 cite le Psaume 14, et nous dit  de façon assez terrible qu’il n’y a  pas de distinction tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »  Pour que les hommes  puissent participer  au salut il faudrait qu’ils en soient moralement capables, or ce n’est pas  le cas.Nous sommes tellement endettés devant Dieu que notre dette ne peut pas être compensée par nos propres efforts.Il y a une parabole dans Matthieu  chapitre 18, que Jésus raconte , il compare la dette que nous avons à son égard, que Dieu créateur, saint  et parfait, à une dette de dix mille talents. .Cette dette devant Dieu est telle qu’on ne peut pas la compenser  par nous-même.

Tenter de payer pour la dette morale que nous avons devant Dieu par nos propres efforts, par nos oeuvres , par notre religiosité, cela revient à vouloir aller sur la lune en empilant des chaises ou des échelles, c’est totalement disproportionné.

Dieu est celui qui nous donne, qui accorde le Salut.Jésus est venu mourir pour nos péchés, qui sont des gestes qui s’opposent à la Loi de Dieu. Il a payé l’amende de nos péchés – la peine de mort – à notre place, afin que nous puissions accéder à la vie éternelle. Il nous a réconciliés à Dieu le Père, a couvert nos péchés passés, nous a justifiés, en versant Son sang. De ce fait, quand nous nous repentons de nos péchés et acceptons le sacrifice de Jésus-Christ, notre salut – notre délivrance de la mort éternelle – est rendu possible.Le chrétien éclairé sur la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ jouit de l’assurance de son salut. Il en est aussi sûr qu’il est sûr que Jésus-Christ est ressuscité, et pour le faire douter de son espérance éternelle, il faudrait commencer par le faire douter que Jésus-Christ est ressuscité des morts. C’est pourquoi Pâques, le jour que nous célébrons, est le plus grand jour de l’année chrétienne, et l’événement que nous rappelons aujourd’hui est non pas un événement du royaume des cieux, mais l’Evénement du royaume des cieux.

C’est aujourd’hui, maintenant le jour du salut. Aujourd’hui, dit la Bible, si vous entendez la voix de Dieu, son appel, n’endurcissez pas votre cœur. Aujourd’hui, je peux décider de placer ma confiance en Jésus pour mon salut éternel.

L'EGLISE

L’EGLISE   Il en est beaucoup aujourd’hui qui ne considèrent l’Église que comme un bâtiment. Ce n’est pas la définition biblique du terme, q...